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28 mai 2014 3 28 /05 /mai /2014 13:58

Les fleurs intemporelles trouvaient cet adjectif un peu trop grand pour elles, le qualificatif d'artificielles fané.

Cette publicité cueillie avant Épannes semble donner raison à ce prophète en herbe qui écrivait plus haut, et dans quel désert, ici dans 20 ans repousseront des fleures, sous quoi on ralentit, et la première fois, et pour vérifier, mais l'obstacle passé (un portique écotaxe?), la prose va suivant son étymologie droit devant, et ces fleurs visibles de la route avaient un vrai problème avec l'éternité.

Leur immortalité, elles la vivaient peut-être comme une malédiction, mais pour moi elles avaient du mal avec leur nom, il sent le cimetière, toujours comme mon père quand il voyagerait elles voudraient en changer.

Si les fées regardaient passer toutes ces voitures, ce n'était pas comme on croit pour tuer le temps, mais pour ne pas penser à la fleur des talus, celle-là elle pollue, il faudra la faucher, ainsi réagissait la composition basse en voyant ces bouquets, ces machins en hauteur.

Une histoire sans auteur, celle qui, j'imagine, se raconte à Frontenay et dans tout le canton, de la blanche orchidée qui eut la fière idée de ne surtout point naître, ou de n'être que ça qui poussera de peur et qui peut, si c'est l'heure, et de son plein gré, couper court aux regrets.

Fleurs intemporelles
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